Les bénéfices de la RSE

Avant tout, une démarche RSE doit être portée par tous les dirigeants

Une démarche RSE doit être sponsorisée par les dirigeants de l’entreprise car le processus peut remettre en question les fondamentaux tels que le modèle économique, les pratiques commerciales et les relations avec les parties prenantes.

Les bénéfices paraissent encore trop souvent intangibles aux yeux des dirigeants pourtant nombre d’études montre la corrélation entre performance économique et performance RSE : « On observe un écart de performance économique d’environ 13 % en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font pas… Les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE semblent ainsi concilier management responsable (envers les clients et fournisseurs, envers les salariés), respect de l’environnement et exigence de compétitivité. » 

La prise en compte des enjeux sociétaux permet en outre  :

1) De mieux répondre aux défis

Défis auxquels l'entreprise est confrontée et aux attentes de ses parties prenantes qui sont de plus en plus nombreuses sur ces sujets (climat, éthique des achats, demande de transparence et de traçabilité, rétention des talents, changement réglementaire…)

2) De mesurer et de mieux maitriser l'impact et les risques

Impact et risques de ses activités sur l’environnement et la société (ex: approvisionnement matières première, consommation d’eau, d’énergie, taux d’accidents du travail, réputation, santé des consommateurs…)

3) D'identifier des opportunités

D’identifier des opportunités de croissance (optimisation des process, réduction des déchets, innovation, nouveaux produits éco-conçus, fidélisation, attraction des capitaux d’investissement)

Une démarche RSE transforme les métiers

La RSE c’est avant tout la compréhension des enjeux par les salarié(e)s et la conduite du changement provoquée par les managers et leaders de l’entreprise. En effet, cela implique une modification des pratiques, une adaptation des métiers au sein de l’organisation, la mise en place d’une gouvernance renforcée sur ces sujets, appuyé sur de nouveaux indicateurs de performance.

Il faut faire émerger une culture de l’impact afin que chacun intègre dans son quotidien la préoccupation non seulement des objectifs de rentabilité mais aussi de l’impact environnemental et sociétal de ces choix et ses pratiques.

Plusieurs outils sont disponibles pour amorcer et guider cette adaptation à travers des actions de sensibilisation, de formation, des outils de reporting, la mise en place de comités de pilotage, de playbook métiers…

Exemples de l'impact de la RSE sur les métiers

Le/la chef(fe) d'entreprise

Le chef d’entreprise est celui qui porte la vision de l’entreprise, il est garant de la pérennité de son activité et nécessite une adaptation permanente au marché. Il porte les statuts de l’entreprise et peut les faire évoluer depuis la Loi PACTE vers une société à mission. D’après l’étude BVA, 77% des salariés français souhaiteraient que leur organisation s’engage pour devenir entreprise à mission. 81% des sondés par le baromètre Edelman 2022 pensent que leur CEO doivent être la voie qui porte publiquement les actions sociétales menées par leur entreprise.

Le/la designer

Le designer doit non seulement innover pour proposer de nouveaux produits ou services, mais repenser le cycle de vie pour qu’il s’intègre dans une économie circulaire. La R&D souvent scindée entre packaging et formule doit à nouveau se réunir pour repenser le produit dans son intégrité.

Le/la responsable DRH

Le responsable RH doit non seulement recruter, et gérer le personnel, mais s’assurer qu’il met en place des opportunités de développement pour chacun d’entre eux en assurant équité et luttant contre toute forme de discrimination, ainsi que développer la marque employeur pour attirer et retenir les talents. Le projet ROI évalue à 50% de moins de turnover, 13% de plus de productivité et 4% de plus d’engagement de la part des collaborateurs dans une entreprise avec une forte dimension RSE.

L'acheteur(euse)

L’acheteur doit non seulement acheter dans les délais impartis la qualité désirée au prix acceptable, mais vérifier que ses fournisseurs respectent les principes sociaux et environnementaux dans leurs pratiques et leurs propres achats, réaliser des économies d’énergie et contribuer à atteindre la trajectoire bas carbone. En moyenne 80% des émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise sont liées au scope 3 incluant les achats.

Le/la chef(fe) produit

Le chef de produit doit non seulement commercialiser un produit qui comble un besoin client, mais s’assurer qu’il donne du sens à sa marque à travers un marketing responsable qui engage le consommateur vers plus de transparence et de sobriété. Le projet ROI évalue à 20% l’impact sur les ventes, et peut contribuer à un mark-up prémium de 20% sur les prix.

Le/La responsable usine

Le responsable usine doit veiller à la qualité irréfutable de sa production, mais doit aussi optimiser les flux des matières premières, l’eau, les stocks. Il doit réduire et trier les déchets, ainsi que mettre en place une performance énergétique décarbonée. Ces actions sont des sources d’économie substantielles qui peuvent être réinvesties dans la transition.

Le/la communicant(e)

Le communicant doit mettre en valeur sa marque et les atouts de ses produits mais doit aussi assurer une communication authentique évitant les pièges du greenwashing ou l’utilisation d’allégation environnementale non établie. Les évènements et le merchandising doivent intégrer une charte de responsabilité pour aller au bout de la démarche.

Les piliers de la RSE

Comprendre les principes de la RSE, les enjeux, les cadres de référence et les bénéfices escomptés.

La Stratégie de Gaïact !

Une approche holistique basée sur la compréhension de vos enjeux métiers.